À propos

Découvrez mon parcours

2013
Je découvre la restauration

À cette époque, je suis en attente pour entrer en formation de soigneur animalier après l'obtention de mon diplôme de responsable d'exploitation agricole. Et pour payer mes factures, je décroche un job dans la restauration rapide.

Ce qui devait être temporaire s'est finalement avéré durer 3 années ! Je n'ai pas pu accéder à ma formation mais cette expérience en restauration est des plus enrichissantes : j'évolue, j'apprends sur moi ainsi qu'à travailler sous un rythme soutenu, je deviens formatrice, chef d'équipe, je gagne en assurance, et je me rends compte que le milieu me plait... 

2014
Passion pâtisserie !

Pendant cette période, je redécouvre ma passion d'enfant : la pâtisserie ! Je fais des gâteaux et des entremets à tout va pour le plus grand plaisir des collègues à qui je rapporte mes réalisations (pas de gaspillage !).

Je m'investis tellement dans cette passion que je crée un blog sur lequel je partage mes recettes et tout ce qui tourne autour de ma pratique. Blog sans prétention, mais le goût du digital nait aussi à ce moment-là.

Puis je commence à envisager de passer mon CAP pâtisserie pour ouvrir plus tard mon salon de thé. J'entame même les démarches auprès de l'école Ferrandi qui me met des étoiles plein les yeux... 

2015
Le burn-out...

Je me démène au travail dont les conditions empirent de jour en jour. En parallèle, je consacre mes jours de repos  à ma passion et mon projet en pâtisserie. 

Puis un jour, c'est le rush de trop, la pression et la fatigue que mon corps et mon mental n'arrivent plus à supporter : je m'effondre. 2 mois d'arrêt total à dormir et remettre en question tous mes projets. 

Je fais finalement un bilan de compétences avec une personne géniale et il en résulte que j'ai grandement envie et besoin d'évasion... 

2016
Je deviens végétarienne

Je réalise que je suis encore jeune, célibataire et sans enfant : les conditions sont optimales pour partir voyager, découvrir le monde ! Moi qui rêvais de le faire un jour...

Et c'est en m'inspirant de blogueurs voyage aguerris, responsables et végétariens qui sensibilisent à la préservation de l'environnement et au bien-être animal, que je suis à mon tour devenue végétarienne

Aujourd'hui, je ne peux plus du tout envisager de remanger de la chair animale tant cela me fait mal au coeur. 

2016 à 2017
Serveuse pour économiser

La décision est donc prise : je pars voyager ! Et je me donne 1 an pour économiser. Pour ça, je change de travail et je deviens serveuse. Beaucoup plus rémunérateur que mon précédent poste. 

Pendant ce temps, je prépare minutieusement mon départ et mes activités à la découverte des paysages et des animaux sauvages à l'autre bout du monde.

Je choisis 2 pays : la Thaïlande, facile pour commencer seule, et la Nouvelle-Zélande car c'est un rêve de gosse (les fans de Tolkien comprendront...). 

2017
Le grand départ

Ça y est, le grand départ approche. 3 mois de voyage prévus, je lâche tout, et je verrai en rentrant ce que je décide de faire de la suite de ma vie !

Sur place, je visite, je fais des rencontres, je découvre la nature et la faune locale, je me rends dans des refuges animaliers, et je tiens un blog pour conter mes aventures ! Toujours sans prétention, majoritairement pour partager avec mes proches ce que je vis, mais avec l'idée naissante de sensibiliser le public au tourisme responsable, notamment envers les animaux qui souffrent de l'exploitation pour le divertissement et de la destruction de leur habitat.

2018 à 2020
Un projet se dessine

De retour de voyage, je suis ouverte à toutes les opportunités. Une première se présente à moi : j'apporte aide et conseils à un projet d'ouverture de restaurant brasserie avec produits locaux de qualité. Une expérience enrichissante qui confirme mes désirs d'entrepreneuriat

Je renoue avec ma passion pour la pâtisserie, je trouve un emploi de manager dans une boulangerie - snacking en gardant en tête l'idée qu'un jour, j'aurai ma propre entreprise, et qu'elle sera conforme à mes valeurs !

2020 à 2023
Le Covid me ramène à l'école

Mise à l'arrêt total des activités de restauration... Cette période, comme pour beaucoup de personnes, a été propice à une réflexion plus profonde. J'avais trop besoin que mon travail soit aligné à mes convictions personnelles

Puis mon compagnon reçoit une proposition professionnelle à l'étranger impossible à refuser. C'est l'occasion : je reprends mes études à distance ! 

Le marketing digital (communication web, réseaux sociaux...) me titille depuis un moment, et mon objectif étant de créer mon entreprise à terme, je choisis ce secteur qui me servira quoi qu'il arrive, et qui me permettra de donner de la voix aux projets qui me font vibrer !

2023 - 2024
Je me lance en conception web responsable

Nous sommes rentrés en Auvergne et me voilà diplômée en marketing digital et en conception de sites web

La conception web, c'est ce qui me plait le plus parmi toutes les disciplines du marketing digital.

Il est temps pour moi de me lancer. Je construis mon projet, je l'affine en lien avec tout ce qui me passionne et en mettant à profit mes expériences passées.

J'ai vraiment envie d'y intégrer une dimension responsable. Et je découvre qu'on peut faire de l'éco-conception avec WordPress ! C'est trop génial ! Je m'y mets ! Je ne vois pas les choses autrement !

Et voilà, aujourd'hui, je suis là avec vous, prête à faire décoller mon activité et à vous épauler pour faire des étincelles avec votre présence en ligne engagée et responsable mais pas moins canon ! ✨

Quelles sont mes valeurs ?

Bienveillance et authenticité

C'est la base de toute relation sociale, qu'elle soit professionnelle, personnelle ou commerciale. Je m'efforce d'être la plus transparente et bienveillante possible dans mon discours et mes échanges avec chacun.

Tolérance

Je ne suis pas spécialement convaincue par la pureté militante. Je trouve la sensibilisation et l'éducation plus efficaces pour opérer des changements progressifs positifs.
Par exemple, je vis avec des personnes non-végétariennes et je ne suis pas irréprochable non plus sur toutes mes habitudes de consommation. Alors il serait malvenu de ma part de donner des leçons. Mais j'essaie de changer certaines de nos habitudes progressivement.

Faire sa part

Comme dans la légende du colibri, je crois à l'idée que si chacun fait ce qu'il peut à son niveau, la somme de ces petites actions peut avoir un impact plus important sur le monde. Ma part à moi se traduit par le végétarisme, le respect de toute vie animale ou végétale, la promotion d'un numérique plus durable et le soutien aux acteurs engagés pour un monde meilleur.

Bien entendu, tout cela ne m’empêche pas de me sentir parfois très en colère, dépassée, voire désespérée par le monde dans lequel on vit quand je vois à quel point certains préfèrent privilégier le profit ou le divertissement personnel au détriment d’un monde vivable et décent pour tous. On n’a qu’une planète et elle est merveilleuse. Préservons-la !

Mes engagements pour un numérique plus responsable

Un web durable plus accessible

Agir pour un monde plus durable nous concerne tous. Je souhaite rendre la conception web responsable accessible à tous avec des prix équitables et une approche simple.

Garder mes appareils plusieurs années

Je ne change pas mon téléphone, ma tablette, ou mon ordinateur avant d'avoir atteint les limites de leurs capacités. Ensuite, soit je les donne, soit je les recycle.

Des partenaires éthiques et écologiques

Que ce soit pour des collaborations ou dans le choix de mes fournisseurs de services, je les sélectionne autant que possible en fonction de leurs valeurs et engagements éco-responsables.

Les principes d' éco-conception avec WordPress

La base de tout site éco-conçu, c’est l’hébergeur chez lequel il sera installé car ce sont avant tout ces infrastructures qui émettent le plus de CO2. Celui-ci doit fonctionner grâce à des énergies renouvelables, et le mieux est qu’il intègre de manière globale d’autres bonnes pratiques : installations nécessitant moins de ressources énergétiques, un système de climatisation optimisé, valorisation de la chaleur produite, recyclage du matériel en fin de vie, sensibilisation et encouragement des équipes aux petites actions éco-responsables quotidiennes…

o2switch est un hébergeur 100% français, plus précisément auvergnat, implanté à Clermont-Ferrand, juste à côté de chez moi. Sa situation locale à faible distance permet de réduire d’autant les ressources nécessaires à l’échange de données entre leurs serveurs et les sites web utilisés dans un environnement proche. Qui plus est, un hébergeur implanté en France permet d’être en conformité avec le RGPD. C’est tout bénef’ !
Ils ont une 
démarche green globale, offrent un service d’hébergement performant et un support client au top. C’est donc un choix naturel et évident pour moi pour tous les sites que je conçois. 

Sinon, vous avez Infomaniak, implanté en Suisse, et PlanetHoster, implanté au Canada avec des serveurs en France, qui sont aussi très bien et éco-responsables. 

Le thème de votre site WordPress est ce qui permettra de personnaliser les réglages graphiques globaux, notamment. Ils peuvent parfois être lourds, embarquant de nombreuses fonctionnalités dont on ne se servira pas forcément. L’idéal est de choisir un thème polyvalent, simple et performant. 

Pour l’éco-conception, les thèmes légers qui reviennent régulièrement sont GeneratePress et Hello Elementor. Très minimalistes, ils sont en effet adaptés aux bonnes pratiques. Néanmoins, Astra n’est pas en reste : populaire, très polyvalent et complet, il n’en est pas moins très performant. Et c’est celui que j’ai choisi d’utiliser pour différentes raisons : 

  • Combiné à Elementor, ces outils sont faciles à prendre en main et rendent votre site hautement personnalisable. Vous pourrez rapidement le comprendre, l’utiliser et le modifier si nécessaire.
  • Evolutif et compatible avec la majorité des fonctionnalités et extensions que vous pourriez installer sur votre site internet, aujourd’hui ou dans le futur, il permettra de ne pas être limité et de ne pas avoir à changer de thème avec l’évolution de votre site web, même si vous souhaitez mettre en place une boutique en ligne.

Au moment de préparer la conception de votre site web, il sera important de hiérarchiser et sélectionner les fonctionnalités et extensions essentielles et indispensables en fonction du réel besoin afin de ne pas l’alourdir inutilement. Ce qui ne l’est pas pourra attendre de le devenir, ou sera simplement mis de côté. 

Plusieurs avantages :

  • Votre site sera plus léger et donc plus performant.
  • Cela impactera positivement votre référencement : les moteurs de recherche aiment les sites performants et les mettent plus en avant que les sites lourds et mal optimisés.
  • Amélioration de l’expérience utilisateur : pas de superflu, les infos et éléments importants sont mis en valeur et facilement accessibles.
  • Moins d’extensions installées sur votre site signifie moins de portes d’entrée aux virus en limitant les potentielles failles de sécurité.

Ce critère répond à des normes d’accessibilités, mais il sert également votre expérience utilisateur et permet de simplifier et alléger votre site internet. De manière générale, une page, un article, ou une information, doit être accessible en 3 clics maximum. 

Parmi ce qui alourdit le plus un site web, il y a les médias (images, vidéos…). Il faudra réfléchir à la réelle nécessité d’ajouter des photos ou vidéos partout dans le site. Par exemple : un photographe ou un vidéaste pourra difficilement s’en passer, tandis que ce sera bien moins pertinent et utile pour un avocat. On préfèrera mettre en place un design basé sur le texte stylisé, des icônes ou encore des illustrations optimisées, sans en abuser non plus. 

On évite aussi au maximum les animations si elles ne sont pas nécessaires : moins de ressources consommées, une meilleure expérience utilisateur avec moins de « bruit » visuel, et un site plus « accessibilité friendly ».

Les images sont sélectionnées ? Passons à leur optimisation ! Nous parlons ici de leur compression, de leur conversion sous un format plus léger, et de leur redimensionnement à la taille nécessaire (inutile d’avoir une image de 2000px pour un affichage de petite taille). Pour cela, j’utilise l’outil en ligne Squoosh qui permet de redimensionner, compresser et convertir un fichier en une seule manipulation. Les formats WebP et AVIF, recommandés en éco-conception, sont également disponibles. 

Pour les illustrations vectorielles, le format svg est également une très bonne option. Qui plus est, l’avantage de ce format est que l’illustration ne perdra pas en qualité, quelle que soit sa taille d’affichage. 

La vidéo consomme énormément de ressources et génère donc beaucoup de CO2 à chaque visionnage en plus d’alourdir considérablement votre page web. Elle est souvent non-indispensable, donc si on peut trouver une autre manière de faire moins gourmande en énergie, autant la privilégier ! Ex : format gif, illustrations, hébergement sur YouTube si la vidéo est vraiment nécessaire…

L’intégration de modules tels que les publications de réseaux sociaux, Google Maps, Calendly, etc… font appel à des ressources externes qui consomment de l’énergie (ce que l’on appelle des requêtes serveurs) et envoient potentiellement des données vers des serveurs hors-UE pour les afficher sur votre site internet. Vous serez plus en conformité avec le RGPD et réduirez le poids de vos pages web en intégrant des liens simples ou avec captures écran vers ces outils. De cette manière, seules les personnes vraiment intéressées se rendront dessus. 

Pour les typographies, l’idéal est d’utiliser les polices standards (déjà pré-installées sur tous les périphériques) qui demanderont moins de ressources à télécharger. Mais pour plus de personnalisation, on pourra importer dans les fichiers du site les polices à utiliser. L’avantage, en plus de ne pas solliciter d’allers-retours nécessitant du temps et de l’énergie vers les serveurs de Google pour les Google Fonts, c’est que vous serez plus en conformité avec le RGPD. On en utilisera maximum 2 à 3, pour limiter leur poids et ne pas s’éparpiller au niveau du design. 

Le lazyload permet de ne charger un contenu qu’à partir du moment où il apparait sur l’écran. Par exemple, une image en bas d’une page web ne s’affichera que si l’internaute descend jusqu’à elle. De cette manière, les pages web s’affichent plus rapidement, elles consomment moins de ressources, et ce qui n’est pas vu n’aura pas été chargé inutilement. 

La mise en cache consiste à stocker des éléments d’un site web sur le navigateur de l’utilisateur. Cela permet d’accélérer le chargement du site lors de visites ultérieures en évitant de recharger ces éléments depuis le serveur. Cette pratique économise de l’énergie et améliore l’expérience utilisateur grâce à des temps de chargement plus rapides.

La minification du code d’un site web implique d’éliminer les caractères inutiles. Cette pratique réduit automatiquement la taille du fichier source, ce qui améliore le temps de chargement et les performances du site.

Evidemment, même en mettant en place toutes ces bonnes pratiques, mieux vaut vérifier les résultats, s’assurer de n’avoir rien oublier, voire aller encore plus loin en fonction des recommandations faites par les outils d’audit. 

Il y en existe plusieurs pour tester les performances, l’accessibilité, la conformité aux règles d’éco-conception, l’optimisation SEO, etc… En voici quelques-uns : 

Un site web, qu’il soit éco-conçu ou non, nécessite d’être entretenu et maintenu en bonne santé. C’est ce que l’on appelle la maintenance d’un site internet. Mais elle est d’autant plus importante si l’on souhaite optimiser son éco-conception dans le temps et améliorer toujours plus son empreinte carbone en restant en veille sur les bonnes pratiques. 

Se construire un avenir durable et vivable est l’affaire de tous, l’éco-conception numérique n’est pas juste une tendance de passage et ne doit encore moins être un argument commercial. C’est une nécessité. Il est important que chacun des acteurs du web s’implique dans cette démarche.
Et pour que la transition prenne de l’ampleur et devienne une normalité, le mieux reste encore d’en parler, de sensibiliser, d’expliquer l’impact carbone du numérique. Alors à mon niveau, je porterai cette voix-là en me joignant au mouvement déjà en place qui ne cesse ne grandir.

Vous en voulez encore ? Quelques faits intéressants (ou pas) sur moi

Illustration d'une webmaster travaillant sur son ordinateur dans son salon avec son chat dormant contre elle
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